• Dans les dernières années, le paysage confessionnel s’est modifié en France ; notamment avec la création d’une nouvelle Église protestante, regroupant luthériens et réformés. Ce n’est pas tous les jours que deux familles ecclésiales s’unissent. Istina a donc souhaité faire écho à cet événement œcuménique en consacrant un fascicule à la Déclaration de foi que l’Église protestante unie a adoptée lors de son synode 2017.

    Katharina Schächl et Pierre Bühler, qui ont tenu la plume, rendent compte de ce processus complexe d’écriture, expliquent les choix qui ont été opérés dans les formulations, et précisent la fonction que ce texte doit jouer dans la vie de l’Église.

    Ensuite Brigitte Cholvy, professeure de théologie à l’Institut catholique de Paris, fait une lecture « résolument positive » de la Déclaration, en analysant ce qui y est affirmé et ce qui n’y est pas explicitement présent.

    Enfin Gordon Margery, coprésident des Conversations catholiques – évangéliques, propose le regard du théologien évangélique sur la Déclaration, en la comparant à des confessions de foi utilisées dans les Églises de sa tradition : « d’une manière bienveillante », il décèle ici ou là des ambiguïtés ou s’étonne de certains silences.

    Comme à l’habitude, ce numéro d’Istina recueille des documents importants pour les relations interconfessionnelles (la question de l’hospitalité eucharistique en Allemagne ; celle de l’autocéphalie en Ukraine…), et s’achève par une vingtaine de recensions d’ouvrages parus récemment.

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  • Une commission théologique trilatérale a permis aux catholiques, aux luthériens et aux mennonites de dialoguer sur le baptême. Son document Le baptême et l’incorporation dans le Corps du Christ, l’Église est analysé dans Istina.

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  • Le dernier fascicule de la revue Istina rassemble un ensemble de contributions provenant de la session de l’Académie internationale des sciences religieuses à Bologne en mars 2019.

    Des théologiens provenant de trois grandes traditions chrétiennes ont réfléchi à l’avenir de l’œcuménisme à partir d’une même question : « À la lumière des convergences déjà obtenues dans les dialogues, qu’est-ce que mon Église s’abstient de changer ou réformer chez elle dès maintenant, alors qu’elle le pourrait et le devrait ? ».

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les voyages du pape François en Bulgarie, Macédoine du Nord et Roumanie, où les observateurs ont noté avec tristesse l’absence de prière commune dans les cathédrales orthodoxes, ce numéro rappelle aussi les piétinements de l’œcuménisme institutionnel aujourd’hui.

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  • Alors qu’un répertoire musical commun aux différentes traditions chrétiennes est en voie de constitution, que des chorales œcuméniques se rassemblent et que certains chants comme ceux de Taizé ou d’Hillsong connaissent un rayonnement important, la musique fait-elle réellement franchir les frontières confessionnelles ? Des réponses dans le dernier numéro de la revue Istina.

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  • On affirme parfois que les générations actuelles – et les jeunes prêtres catholiques en particulier – auraient un intérêt moindre pour les questions œcuméniques. Assurément le dernier fascicule d’Istina vient infirmer cette opinion. Les articles qui y sont réunis sont issus de quatre mémoires soutenus récemment dans des facultés de théologie francophones. Avec perspicacité, d’encore jeunes théologiens y traitent de dossiers œcuméniques importants, en explorant des pistes nouvelles…

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  • Les questions éthiques sont sans aucun doute l’un des domaines dans lesquels le dialogue est le plus difficile entre les confessions chrétiennes. Le numéro 2018/2 de la revue Istina aborde l’exemple des questions posées par la médecine reproductive, qui sont au cœur d’un important débat de société, à partir d’un document de la Communion d’Églises protestantes en Europe (une centaine d’Églises luthériennes, réformées et méthodistes).

    Après une présentation de son contenu sont proposées des réflexions critiques de spécialistes catholique, protestant évangélique et orthodoxe. Elles reflètent bien les clivages confessionnels qui portent tant sur les fondements épistémologiques du discernement que sur la valeur accordée à l’embryon humain et les conséquences qui en découlent.

    Ce numéro voudrait contribuer à une meilleure écoute mutuelle des confessions chrétiennes et faire entendre le questionnement dont elles sont porteuses dans leurs diversités.

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  • Au cours du 20e siècle les Églises luthéro-réformées ont progressivement ordonné des chrétiennes au pastorat. Les anglicans ont fait de même pour le diaconat, le presbytérat et l’épiscopat. Dans les Églises évangéliques et pentecôtistes, les choix varient et la réflexion se poursuit sur les ministères féminins.

    Dans les Églises orientales, orthodoxes et catholiques, les discussions portent notamment sur l’accès des baptisées au diaconat : de manière rétrospective (quels ont été le rôle et le statut ecclésial des diaconesses au premier millénaire ?) mais aussi de façon prospective : à quels besoins pastoraux le rétablissement d’un ministère diaconal féminin répondrait-il ? Trois articles de ce fascicule permettent de faire le point.

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  • En 2020, le patriarcat de Constantinople a publié un document théologique d’éthique sociale intitulé : « Pour la vie du monde. Vers un éthos social de l’Église orthodoxe ».

    Dans le fascicule 2020/4 de la revue Istina, vous en trouverez une présentation par un théologien orthodoxe, puis deux analyses, par un moraliste catholique et un éthicien protestant, qui partagent leurs enthousiasmes et étonnements.

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  • Au service de la communion. Primauté et synodalité

    Un document du Groupe Saint-Irénée, publié en traduction française, qui intéressera tous les acteurs du mouvement œcuménique, bien au-delà des relations entre catholiques et orthodoxes.

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