À la découverte d’Églises de création récente en Île-de-France et ailleurs…
La présence chrétienne en Île-de-France, comme ailleurs en France et en Europe occidentale, ne cesse de se reconfigurer : dans les dernières décennies, on y observe notamment la naissance de nombreuses Églises nouvelles, souvent créées par des chrétiens issus des migrations et de la diaspora dom-tomienne.
En ouvrant les yeux et les oreilles, on peut trouver ces nouveaux lieux de culte, et découvrir un christianisme vivant et passionnant, mais souvent méconnu. Un groupe de recherche basé au centre Istina s’y est intéressé dans les dernières années.
Au fil du XXe siècle, les diverses familles ecclésiales (anglicans, protestants, orthodoxes, catholiques, évangéliques…) sont progressivement entrées en contact et beaucoup aujourd’hui entretiennent des relations interconfessionnelles, de natures diverses : dialogues théologiques bilatéraux ou multilatéraux, prières communes, collaborations socio-caritatives ou missionnaires… Tout en se réjouissant des belles réussites du mouvement œcuménique, on ne peut se satisfaire du statu quo. Les relations interecclésiales peuvent encore être élargies.
COMPOSITION
Le Groupe est composé de théologiens d’une large palette d’Églises « historiques » (orthodoxe, catholique, luthéro-réformée, baptiste, adventiste) qui vont à la rencontre des pasteurs et fidèles d’Églises de création plus récente, dans les lieux de culte ou lors d’entretiens au centre Istina. A un stade plus avancé de la recherche pourra être créé un comité mixte de dialogue entre représentants des Églises « de la diversité » et des Églises « historiques ».
Sont actuellement membres du Groupe :
Valérie Aubourg : catholique, docteure habilitée en anthropologie, vice-rectrice en charge de la recherche à l’université catholique de Lyon et chercheure du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités de l’École pratique des hautes études. Auteure de Christianismes charismatiques à l’île de La Réunion (Karthala, 2014).
Valérie Duval-Poujol : baptiste, exégète. Vice-présidente de la Fédération protestante de France, membre du comité mixte baptiste-catholique en France. Docteure en théologie (Institut catholique de Paris) et en histoire des religions et anthropologie religieuse (Paris IV).
Georges El Hage : orthodoxe libanais (Patriarcat d’Antioche), docteur en histoire. Chargé de cours à l’université Paris VII et responsable des études à l’Institut supérieur d’études œcuméniques de Paris. Président de Syndesmos, fédération mondiale des mouvements de jeunesse orthodoxe.
Franck Lemaître : catholique, dominicain, directeur du centre d’études œcuméniques Istina, membre du Groupe des Dombes, consulteur du Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens. Docteur en théologie catholique (Fribourg) et en théologie protestante (Strasbourg).
Gabriel Monet : pasteur adventiste, professeur de théologie pratique et doyen de la faculté adventiste de théologie de Collonges-sous-Salève. Auteur de L’Église émergente. Être et faire Église en postchrétienté. Docteur en théologie protestante (Strasbourg).
David Vincent : doctorant en histoire à l’université Paris Sciences et Lettres / École pratique des hautes études, ses recherches portent sur l’influence du dispensationalisme sur le protestantisme européen.
Ulrich Rüsen Weinhold : ordonné dans l’Église évangélique de Rhénanie, a été pasteur d’une paroisse multiculturelle en Île-de-France, en charge du Secrétariat national des relations internationales de l’Église protestante unie de France. Docteur en théologie (Wupertal).