Nicolas C. achève sa deuxième année à la résidence Istina. Il livre quelques impressions sur cette expérience.
Quel est ton parcours et comment es-tu arrivé à Istina ?
Après des études plutôt scientifiques, j’ai travaillé pendant quatre ans au sein du ministère de l’économie. Je me suis inscrit il y a deux ans à l’Institut protestant de théologie de Paris. A ce moment là, je ne savais pas où loger à Paris. Alors, il y a eu un petit miracle : le secrétariat de l’Institut m’a suggéré la résidence Istina, qui est à deux pas, et on m’y a accepté.
Quelle est ta confession ? Peux tu nous en parler ?
Je peux me définir comme protestant de tendance charismatique. Mais mon identité est multiple, car mon père est catholique et ma mère protestante, et je reste attaché au catholicisme. Je vais habituellement au culte au temple du Marais, occasionnellement à la messe. Je fais actuellement des études pour devenir pasteur. J’apprécie particulièrement la théologie. J’ai conçu ma vocation en lisant la traduction de Chouraqui, et l’Évangile en grec. J’ai alors eu un fort désir d’étudier la Bible, et j’ai désiré le faire professionnellement.
Comment as-tu vécu ton expérience œcuménique à la résidence Istina ?
Ce que j’ai apprécié le plus, ce sont les dimanches communs : voir comment les autres courants chrétiens pratiquent leurs cultes. J’ai bien aimé aussi les débats : je trouvais que le niveau intellectuel était élevé, avec une forte culture théologique.
Un souvenir marquant ?
Le dimanche commun de mai 2017, quand nous avons pique-niqué tous ensemble au parc Monceau, après avoir assisté au culte orthodoxe à la cathédrale russe de la rue Daru, et avant de visiter d’autres cathédrales orthodoxes dans Paris.
Le 26 mai 2018