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Article publié dans la revue Istina, 2023/1.
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Résumé : Cette contribution vise à approfondir le dialogue œcuménique sur la Déclaration de Cantorbéry intitulée Intendants de la création. Une écologie remplie d’espoir en soulevant un certain nombre de questions pour la poursuite du dialogue anglican – orthodoxe. Elle observe qu’il ne peut y avoir aucun doute quant à la signification œcuménique et même laïque de ce document. Cependant, plusieurs questions épineuses qui devront être abordées dans les dialogues œcuméniques bilatéraux sont identifiées et discutées.
Abstract : This contribution seeks to further wider ecumenical dialogue on the Canterbury Statement entitled Stewards of Creation. A Hope-Filled Ecology by raising a number of questions for continued Anglican-Orthodox dialogue. It observes that there can be no doubt about the ecumenical and indeed secular significance of this document. However, several thorny issues that will have to be addressed in bilateral ecumenical dialogues are identified and discussed.
Auteur : Professeur et doyen du Département de religion et de théologie de l’université du Cap-Occidental en Afrique du Sud.
Extrait de l’article : L’une des contributions cruciales apportées par les Églises orthodoxe et catholique au discours environnemental est le discernement du fait que la crise environnementale pose non seulement des problèmes technologiques, politiques et économiques, mais qu’elle est aussi une crise culturelle, éthique et même spirituelle. Il ne s’agit pas seulement de savoir quoi faire, mais aussi de trouver les ressources morales pour permettre aux gens de faire ce qui est juste. Pour cela, un changement d’attitude envers la création de Dieu est nécessaire. Le patriarche Bartholomée insiste donc à juste titre sur le fait que la crise doit être abordée à ses racines spirituelles. Il est donc crucial de reconnaître le lien entre la destruction écologique et une compréhension théologique du péché humain.
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