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Résumé : Après avoir plaidé pour une métaphysique œcuménique qui a des implications éthiques, l’auteur considère la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et l’attitude choquante du patriarche Cyrille qui l’a justifiée. Puis il dénonce le manque de droiture, de courage et de prophétisme du COÉ, coupable à ses yeux d’avoir maintenu le patriarcat de Moscou en son sein, estimant qu’il ne peut se résigner à être une simple « plateforme de dialogue », car sa vocation consiste à fonder le dialogue sur la base éthique de l’Évangile. Il reconnaît cependant des fruits positifs du mouvement œcuménique dans Les Églises et le discernement moral, un document de Foi et Constitution présenté à l’Assemblée de Karlsruhe.
Abstract : After arguing for an ecumenical metaphysics that has ethical implications, the author considers Russia’s war on Ukraine and the shocking attitude of Patriarch Cyril that justified it. Then he denounces the lack of righteousness, courage and prophetism of the WCC, guilty in his eyes of having maintained the patriarchate of Moscow within it, believing that it cannot resign itself to being a simple “platform for dialogue”, for its vocation consists in founding dialogue on the ethical basis of the Gospel. He recognizes, however, positive fruits of the ecumenical movement in The Churches and Moral Discernment, a document of Faith and Order presented to the Assembly of Karlsruhe.
Auteur : Fondateur de l’Institut d’études œcuméniques de Lviv, également directeur de recherches au Collège des Bernardins.
Extrait de l’article : Il convient d’ajouter que le COÉ risque lui aussi de payer le prix fort de son manque de droiture, de courage et de prophétisme. Car on ne peut mélanger la justification du mal avec de saintes paroles sur « le pèlerinage de justice et de paix » du COÉ. On ne peut pas parler de « l’amour du Christ » qui mène le monde à la réconciliation et à l’unité, thème général de l’Assemblée, et donner la parole à des évêques qui ne font que relayer la propagande du Kremlin. Le texte adopté pendant l’Assemblée de Karlsruhe sur la « guerre en Ukraine, paix et justice en Europe » est de ce point de vue terriblement significatif. Les signataires rappellent que le « Comité central » s’est opposé « catégoriquement » à cette guerre. Mais il s’agit de paroles générales qui mettent au même niveau « toutes les parties » puisque « les armes se dressent des deux côtés ». De même le texte met au même niveau toutes les Églises et explique qu’elles sont « appelées à jouer un rôle clef ». Ici encore, on met au même niveau le patriarcat de Moscou, qui justifie la guerre, et les Églises en Ukraine, qui sont les victimes de la barbarie russe.
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