Un regard protestant évangélique sur la Déclaration de foi de l’ÉPUdF – Gordon MARGERY

5,00 

Acquisition du fascicule imprimé :

Article publié dans la revue Istina, 2018/4.
Pour acquérir ce fascicule, cliquer ici.

Acquisition de l’article au format PDF :

Pour acquérir l’article au format PDF, l’ajouter au panier.

Catégorie :

Description

Résumé : Après avoir évoqué la place des confessions de foi en milieu évangélique et s’être interrogé sur le poids législatif de la Déclaration de l’ÉPUdF, qui semble avoir évolué d’un projet missionnaire à un texte de référence, l’auteur en donne une appréciation générale nuancée. Puis il s’arrête sur les principaux éléments de son contenu, en particulier ses références historiques, la place de la Bible, l’Évangile de la grâce, la personne de Jésus-Christ et la vocation de l’Église, en soulignant les insuffisances du texte du point de vue évangélique.

Abstract : After mentioning the place of creedal statements within the evangelical sphere and wondering about the legislative weight to be accorded to the Declaration of Faith of the United Protestant Church of France – which appears to have evolved from a missionary project into a reference text – the author provides a nuanced evaluation of the text. Then he spends time on its main elements, notably on its historical references, the place accorded to the Bible, to the Gospel of grace, to the Person of Jesus Christ, and to the vocation of the Church, each time pointing out the ways in which the text is, from an evangelical point of view, lacking.

Auteur : Pasteur à la retraite de l’Association évangélique d’Églises baptistes de langue française [AÉÉBLF], dont il fut le président durant plusieurs années, G. Margery est coprésident du Groupe national des conversations catholiques – évangéliques qui a publié récemment Évangéliser aujourd’hui (Charols / Paris, Excelsis / Salvator, 2017).

Extrait de l’article : De nombreuses expressions mettent en avant la bonté de Dieu, sa grâce imméritée, sa bienveillance envers les humains. La priorité de la grâce reste un marqueur important en protestantisme, même si, depuis un certain temps, elle n’est plus notre apanage exclusif. C’est ainsi que nous lisons qu’en Jésus de Nazareth, Dieu révèle son amour ; Dieu accueille chaque être humain tel qu’il est, sans aucun mérite de sa part. Dieu est le Père de bonté et de compassion.
Dans ces belles paroles, nous discernons une ambiguïté qui n’est pas sans conséquence. Dieu accueille chaque être humain tel qu’il est, sans aucun mérite de sa part semble dire assez clairement que tout être humain sera sauvé, inconditionnellement. La générosité de cette espérance ferait oublier certaines paroles de Jésus, comme dans le Sermon sur la Montagne : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Mt 5,13-14).

Aller en haut