Unité et pluralité du témoignage du Christ – Evangelos THEODOROU

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Unité et pluralité du témoignage du Christ

Si le mouvement œcuménique vise en premier lieu à ouvrir la voie à une réunification dans la foi et si son objectif, sur le plan théologique, est l’unité, comment faut-il entendre cette unité ? Considérant à tous les égards l’uniformité comme une déformation du but à atteindre, l’auteur explique en quoi l’unité, de par sa nature, ne se comprend que dans la multiplicité, la diversité et l’abondance des formes.

Décédé en 2018, le professeur Evangelos Theodorou a enseigné à la faculté de théologie d’Athènes et à celle de l’Université Aristote de Thessalonique. Il a représenté l’Église orthodoxe de Grèce au sein de la Commission Foi et Constitution.

Article publié dans la revue Istina, 1975/1. Pour acquérir ce fascicule, cliquer ici.

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Extraits de l’article :

[…] La teneur sempiternelle de la foi chrétienne est liée à la pluralité des formes d’expression. C’est cette teneur qui établit les liens entre les Églises. Proportionnellement, les points communs sont plus importants que les différences et les divergences reconnues et appréciées dans l’optique des concessions communes. Néanmoins, les différentes formes d’expression, même à condition qu’elles rendent la vérité sans la fausser, ne sont pas interchangeables, mais elles se complètent dans un pluralisme inaliénable et donc légitime.

[…]

Finalement, nous devons comprendre que la seule voie possible pour surmonter l’aliénation séculaire et pour parvenir à la pleine réunification dans la foi et dans la communauté sacramentelle s’exprime de la meilleure façon possible dans ces termes, qui sont comme le résumé de mon exposé : « L’unité dans le nécessaire, c’est-à-dire dans la vérité révélée par Dieu, la liberté dans les cas douteux et en tout l’amour, in necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas ». L’absence de cette caritas a contribué à ce que des montagnes d’ignorances, de malentendus, de ressentiments et de rivalités se sont dressées entre nous et les pamphlets ainsi que le souvenir des mauvais traitements et des persécutions n’ont fait que les agrandir. La liturgie byzantine fait allusion à cette caritas « comme condition sine qua non et attitude nécessaire pour la profession de foi commune », lorsque, avant le Credo, le célébrant s’adresse aux fidèles en les exhortant par ces paroles : « Aimons-nous les uns les autres afin que nous puissions, dans un seul esprit, confesser le Père, le Fils et le Saint-Esprit, Trinité consubstantielle et indivisible ».

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