• À l’occasion du bicentenaire du soulèvement national, un tournant décisif pour la nation grecque, des théologiens s’interrogent sur la « grécité » et les défis à relever dans les prochaines décennies – déclin démographique et immigration, multiculturalisme et diversification religieuse, sécularisation – et les scénarios d’avenir : retour à un passé idéalisé et repli identitaire (autarcie, rejet de l’œcuménisme) ? modèle inventif de relations entre Église orthodoxe et État ?

    Ce numéro d’Istina reproduit douze contributions de spécialistes, parmi lesquelles une analyse de Pantelis Kalaitzidis sur les principaux enjeux d’une séparation de l’Église et de l’État en Grèce.

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  • Tout au long de l’histoire, les saints – leur proclamation, leur commémoration, leur vénération, leur intercession – n’ont cessé de diviser les Églises chrétiennes. Trois articles de ce numéro d’Istina passent en revue les questions qui fâchent, en montrant aussi comment les dialogues œcuméniques actuels explorent des voies pour une compréhension commune de la sainteté, vocation commune à tous les baptisé·e·s.

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  • Comment des Églises qui ne forment pas encore une seule Église aujourd’hui, même imparfaitement, peuvent-elles « marcher ensemble », pour emprunter le titre d’un document de la Commission internationale anglicane – catholique ? Cette métaphore du chemin et du pèlerinage commun suggère tout un champ lexical – des détours, des impasses, des raccourcis. Assurément les « compagnons de route », pour reprendre le vocabulaire d’Ignace d’Antioche, doivent apprendre à « faire les pas supplémentaires » (Mt 5,41), et à ajuster leurs idiorythmies ecclésiales : pour certains, ralentir ; pour d’autres, presser le pas.

    Les questions de communion ecclésiale, à tous les échelons, sont toujours à reprendre. Et c’est bien la vocation d’une revue comme Istina – qui fête son 70e anniversaire – d’y contribuer, en suscitant la réflexion des chrétiens : encore et encore penser l’unité chrétienne. Évidemment ensemble.

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  • Depuis son indépendance en 1991, l’Ukraine cherche son identité, entre une Europe en crise et son puissant voisin russe. Les événements politiques de 2013-2014 ne sont qu’un aspect de cette quête dont la composante religieuse est apparue au-devant de l’actualité avec la décision du patriarcat de Constantinople d’accorder l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine et la rupture de communion déclarée par le patriarcat de Moscou qui en a résulté.

    C’est à la diversité chrétienne en Ukraine qu’est consacrée cette livraison d’Istina. Après un panorama du paysage religieux ukrainien actuel, un deuxième article sur la situation de l’orthodoxie pose d’importantes questions ecclésiologiques. Le troisième article traite du protestantisme et des défis missionnaires que les communautés entendent relever.

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les remous qui affectent l’orthodoxie en Europe, ce numéro rappelle que si « les murs de séparation entre les confessions chrétiennes ne montent pas jusqu’au ciel », leurs tensions internes créent aussi des barrières qui affectent grandement leur mission dans un monde où il y en a trop !

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  • Comment restaurer la communion entre les Églises ?

    Deux Églises peuvent-elles écrire ensemble l’histoire ?

    Le dialogue peut-il se concentrer sur une seule relation bilatérale ?

    Au service de la communion :

    – un document du Groupe de travail catholique – orthodoxe Saint-Irénée, publié en traduction française et présenté par deux théologiens catholiques dans le numéro 2019/4 de la revue Istina ;
    – un texte commenté par trois théologiens – orthodoxe, luthérien et anglican – dans le fascicule d’Istina, 2020/1.

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  • En juin 2018, le pape François a reçu, pour la première fois, la visite d’une délégation de l’Organisation des Églises d’institution africaine. Ces communautés illustrent bien deux transformations majeures du paysage religieux actuel : la place nouvelle de l’Afrique dans le christianisme mondial, avec 621 millions de disciples du Christ, et la poussée des communautés indépendantes.

    Ce numéro d’Istina s’arrête sur les Églises de sensibilité pentecôtiste qui contribuent le plus à la croissance du christianisme africain. Tout en soulignant leur diversité et leur essor, les trois contributions rassemblées relèvent un point commun : leur vision du monde marquée par la place des esprits et le combat qu’elles veulent mener contre des forces occultes. Elles portent aussi des regards contrastés sur le rôle joué par ce type de communautés sur un continent en quête de stabilité politique et de développement économique.

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