Une recension publiée dans la revue Istina, 2021/2.
Christopher A. Stephenson (éd.), An Amos Yong Reader. The Pentecostal Spirit, Eugene, Cascade Books, 2020 ; 340 p. 39 $. ISBN : 978-1-7252-5089-5.
Christopher A. Stephenson (éd.), An Amos Yong Reader. The Pentecostal Spirit, Eugene, Cascade Books, 2020 ; 340 p. 39 $. ISBN : 978-1-7252-5089-5.
Amos Yong est assurément l’un des théologiens pentecôtistes les plus renommés. Né en Malaisie, il y a 55 ans, immigré aux États-Unis, ministre des Assemblées de Dieu, professeur au Fuller Theological Seminary à Pasadena en Californie, il est déjà l’auteur d’une œuvre imposante. On ne peut donc que se réjouir de disposer d’un ouvrage qui introduise à sa pensée.
Il s’agit en fait d’un florilège de 42 textes d’Amos Yong. L’éditeur, connu pour sa présentation des grands théologiens pentecôtistes contemporains (Istina LVII [2012/3], p. 357-374 et LIX [2014/2-3], p. 328), introduit ce recueil en décrivant la méthodologie de Yong, en la replaçant dans la démarche post-libérale et en montrant comment elle informe les thèmes qu’il aborde. Il se réfère à Spirit-Word-Community, publié en 2002, où Yong développe une métaphysique et une épistémologie, d’où découle son œuvre en traitant « de la relation Dieu-monde (pneumatologie fondatrice), des processus de la connaissance humaine (imagination pneumatologique) et de l’herméneutique (interprétation communautaire) » (p. 1).
Les textes choisis sont répartis en six sections qui reflètent les préoccupations du théologien : la théologie des religions et du dialogue interreligieux ; le rapport de la religion avec la science ; la théologie face au handicap ; la théologie politique ; l’interprétation de Luc et des Actes et la méthode théologique. Comme Stephenson le souligne (p. 18), les textes choisis vont ainsi du particulier au général, en remontant des problèmes de société auxquels Yong a cherché à répondre jusqu’aux fondements. Complété par une bibliographie, un index scripturaire et un index des sujets et auteurs cités, ce précieux recueil mériterait une traduction française.
Michel Mallèvre