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Résumé : Après avoir rappelé le caractère historiquement relatif du christianisme et les avantages de ce constat pour le travail œcuménique, l’auteur s’interroge sur le chemin d’unité possible dans un contexte où les identités confessionnelles sont marquées par une histoire qui les rend particulières, relatives mais aussi irréductibles les unes aux autres. Tout en reconnaissant la nécessité de faire de l’histoire ensemble, il plaide pour une approche historique des spécificités confessionnelles permettant de relativiser leur valeur pour aujourd’hui et d’entendre ce que d’autres confessions ont peut-être à dire.
Abstract : After recalling the historically relative nature of Christianity and the advantages of this observation for ecumenical work, the author wonders about the possible path of unity in a context where confessional identities are marked by a history which makes them particular, related, yet also irreducible to one another. All the while recognizing the need to make history together, he pleads for a historical approach to confessional specificities allowing for the relativization of their value for today and to hear what other faiths may have to say.
Auteur : Cet article reprend et développe une conférence donnée le 17 octobre 2019 dans le cadre de la soirée de rentrée académique de la chaire de théologie œcuménique du Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Anne-Cathy Graber et au père Michel Fédou (S.J.) pour leur invitation. Le caractère oral de mon intervention a été conservé.
Extrait de l’article : Il n’y a pas non plus de fil conducteur repérable à travers toute l’histoire du christianisme et qui permettrait d’en dire l’essentiel, il n’y a pas, contrairement à ce que prétendaient certains théologiens protestants libéraux comme Adolf von Harnack, d’essence du christianisme ou de la foi chrétienne à partir de laquelle il serait possible de prouver la supériorité de telle ou telle confession. Mais il n’y a pas non plus, du coup, d’essence du christianisme parfaitement identifiable derrière les accidents de l’histoire et qui autoriserait les théologiens à penser, à partir d’elle, ce que pourrait être l’unité chrétienne. On mesure la difficulté que constitue ce que je viens d’évoquer pour la tâche œcuménique. Naturellement, mon objectif n’est pas d’en demeurer là, mais plutôt de montrer que le travail de l’historien n’est pas qu’une annexe du travail du théologien et, partant, de l’œcuméniste, mais qu’il est partie intégrante de toute réflexion théologique et œcuménique en régime de modernité voire d’hypermodernité.
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