Description
Extrait de l’article :
Réponse de Jean-Paul II au patriarche Maxime, le 24 mai 2002 :
« L’éloignement qui s’est produit entre catholiques et orthodoxes n’a jamais étouffé en eux le désir de rétablir la pleine communion ecclésiale, afin que cette unité pour laquelle le Seigneur a prié le Père soit exprimée de manière plus évidente. Nous pouvons aujourd’hui rendre grâce à Dieu car les liens qui existent entre nous se sont fortement resserrés. En abordant cette question, nous ne pouvons pas ne pas tourner notre regard vers l’exemple d’unité offert au premier millénaire par les saints frères Cyrille et Méthode, dont votre pays conserve une vive mémoire et un profond héritage.
[…]
Envoyés dans l’Est de l’Europe par le patriarche de Constantinople pour porter la vraie foi aux peuples slaves dans leur langue, devant faire face aux obstacles mis par les diocèses occidentaux voisins qui considéraient comme de leur responsabilité propre de porter la Croix du Christ aux pays slaves, ils vinrent trouver le pape afin de faire authentifier leur mission. Voilà pourquoi ils sont pour nous comme les maillons d’unité, ou comme un pont spirituel, entre la tradition orientale et la tradition occidentale qui convergent l’une l’autre dans l’unique grande tradition de l’Église universelle. Ils sont pour nous les champions et en même temps les patrons de l’effort œcuménique des Églises sœurs d’Orient et d’Occident pour retrouver par le dialogue et la prière, l’unité visible dans la communion parfaite et totale, “l’unité qui […] n’est pas absorption, ni même fusion. L’unité est la rencontre dans la vérité et dans l’amour que nous donne l’Esprit” ».