Le mystère pascal du Christ et l’eucharistie – Thomas F. TORRANCE

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Le mystère pascal du Christ et l’eucharistie

Après l’exposé des grandes thèses de sa théologie eucharistique, Thomas F. Torrance évoque la mutation des fondements de la science occidentale, c’est-à-dire la réorientation de la connaissance ou nouvelle compréhension dans laquelle les notions de structure et de substance, de forme et d’existence s’avèrent être « fondues l’une dans l’autre », pouvant amener une théologie scientifique à repenser ou réinterpréter œcuméniquement les doctrines de la présence réelle et du sacrifice eucharistique.

Thomas F. Torrance (1913-2007), pasteur presbytérien écossais, professeur de théologie dogmatique pendant 27 ans au New College de l’Université d’Édimbourg.

Article publié dans la revue Istina, 1975/4. Pour acquérir ce fascicule, cliquer ici.

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Extrait de l’article :

Il devrait […] nous être possible de voir plus clairement comment nous devons comprendre la présence réelle et le sacrifice eucharistique quand nous les considérons en dehors d’une structure ou substructure dualiste, à la lumière du fait que Jésus Christ est lui-même à la fois Celui qui est donné et Celui qui donne, à la fois Celui qui est offert et Celui qui offre ; car alors nous les comprenons dans la perspective de leur propre dynamisme, fondement objectif de la communication que Dieu fait de lui-même à l’homme dans l’Incarnation de son fils Jésus Christ, et dans le sacrifice vicaire que Jésus Christ fait de lui-même et qu’il a offert au Père du sein de notre humanité en réconciliation expiatrice pour le genre humain. Il est donc profondément émouvant, dans la perspective œcuménique de notre temps, de voir précisément une telle compréhension de l’eucharistie surgir de toutes parts. La raison est, semble-t-il, à en chercher dans la convergence de deux courants de pensée : a) la redécouverte d’une grande christologie non dualiste, dans laquelle l’attention est centrée sur l’humanité du Fils incarné de Dieu, c’est-à-dire sur Dieu comme Homme plutôt que sur Dieu dans l’homme ; et b) la redécouverte de la conception eucharistique du culte et de la vie dans laquelle le primat est donné à la médiation sacerdotale de Jésus Christ. Il est inévitable que chacun de ces deux courants affecte et modifie l’autre, mais le fruit de leur convergence semble produire une compréhension de l’eucharistie beaucoup plus profonde et plus vraiment catholique.

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