Le rapport de la Commission mixte internationale catholique-romaine – vieille-catholique « Église et communion ecclésiale ». Ses chances de réception – Urs VON ARX

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Le rapport de la Commission mixte internationale catholique romaine – vieille-catholique « Église et communion ecclésiale ». Ses chances de réception.

De 2004 à 2009, le dialogue mené par l’Église catholique avec l’Église vieille-catholique de l’Union d’Utrecht a affronté le défi de parvenir à un consensus sur la primauté de l’évêque de Rome. Le théologien Urs von Arx commente ici le rapport final publié par la Commission internationale de dialogue entre ces deux Églises et analyse les conditions de sa réception fructueuse.

Urs von Arx (né en 1943) est un théologien vieux-catholique suisse, professeur émérite à l’Institut de théologie vieille-catholique [Christkatholische] de l’université de Bern.

Article publié dans la revue Istina, 2012/1. Pour acquérir ce fascicule, cliquer ici.

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Extrait de l’article :

Se trouve-t-on à un tournant ? C’est possible, mais dans ce cas la démarche n’est pas à sens unique. Que le ministère du pape soit l’obstacle principal à l’unité de l’Église, Paul VI l’avait déjà sobrement reconnu en 1967. En 1995, l’invitation que Jean Paul II, dans son encyclique Ut unum sint, adressa aux autres Églises en vue d’un « dialogue fraternel et patient » sur le thème d’un service de l’unité universelle et de la communion des Églises, montre suffisamment que les déclarations magistérielles antérieures au sujet du ministère papal ne peuvent pas être le dernier mot dans cette affaire, s’il doit s’agir d’un service pouvant faire l’objet, d’une manière ou d’une autre, d’une réception ecclésiale. Mais cela veut dire qu’en ce qui les concerne, les vieux-catholiques doivent nécessairement prendre part à ce dialogue, puisque, depuis toujours, dans leurs déclarations officielles comme dans le dialogue œcuménique, ils ont reconnu la préséance de l’évêque de Rome, telle qu’elle a été comprise et vécue dans l’Église du premier millénaire, en Orient comme en Occident.

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