L’Église anglicane face à la diversité culturelle en Nouvelle-Zélande
Résumé : Après un bref rappel historique de la christianisation de la Nouvelle-Zélande, l’article précise l’originalité de l’organisation ecclésiale anglicane, qui a adopté en 1992 une nouvelle constitution avec l’établissement de trois « Tikanga » ou branches : Maori, Pâkehâ (Néo-Zélandais d’origine européenne) et Pasifika (Pacific peoples), considérées chacune comme « un partenaire à part égale dans le processus de prise de décision au sein du synode général » et y associant le diocèse de Polynésie qui comprend les îles de Fidji, de Tonga et de Samoa au sein duquel un sous-groupe rassemble les Pacific peoples vivant en Nouvelle-Zélande. Puis il compare ce modèle anglican aux modalités de gestion des différences culturelles dans les Églises méthodiste et presbytérienne de ce pays.
Abstract : Starting with a brief history of the Christianization of New Zealand, this article emphasizes the uniqueness of the Anglican church organization which adopted a new constitution in 1992 establishing three « Tikanga » or branches : Maori, Pâkehâ (New Zealanders of European descent) and Pasifika (Pacific Peoples), each considered as an « equal partner in the General Synode’s decision making process », and associating them to the Polynesian diocese, that covers the Fidji islands, Tonga and Samoa, within which a sub-group is composed of the Pacific Peoples living in New Zealand. He then compares this Anglican model to the Methodist and Presbyterian Churches’ way of dealing with cultural differences in this country.