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Résumé : Après avoir tenté de définir ce qu’est une identité nationale et de préciser quelle est celle de la Grèce, en écartant les critères purement linguistiques, religieux ou civico-politiques pour privilégier l’élément psychologique fondé sur la théorie de la volonté générale, l’auteur aborde la confrontation de cette identité grecque contemporaine avec les mêmes dilemmes et préoccupations que les autres identités européennes. Puis il s’interroge sur les conséquences du déclin de la langue grecque et sur le rôle que l’Église orthodoxe de Grèce est appelée à jouer.
Abstract : After having attempted to define what a national identity might be and to specify that of Greece, by setting aside purely linguistic, religious or civic-political criteria in favor of the psychological element based on the theory of the general will, the author takes up the confrontation of this contemporary Greek identity with the same dilemmas and preoccupations that confront other European identities. Then he wonders about the consequences of the decline of the Greek language and about the role the Orthodox Church of Greece is called to play.
Auteur : Membre de l’Académie d’Athènes, professeur émérite en science politique au Département de science politique et d’administration publique de l’Université Capodistria d’Athènes.
Extrait de l’article : La tentative de fonder l’identité nationale sur la langue montre combien il est difficile de définir l’identité collective par rapport à des critères culturels. Il s’avère tout aussi ardu, sinon plus, de le faire en s’appuyant sur des critères religieux. On ne peut certainement pas affirmer que l’orthodoxie définit l’identité nationale du peuple grec lorsque cette caractéristique est commune à de nombreux autres peuples et, en tant que telle, ne constitue certainement pas une spécificité susceptible de constituer une identité nationale distincte. À l’inverse, on peut définir comme porteurs de l’identité grecque des populations et des individus qui résident en Grèce ou dans la diaspora et se considèrent comme grecs sans obligatoirement être orthodoxes, telles les populations catholiques romaines des îles grecques et les communautés protestantes, juives, voire musulmanes, et, à terme, des fidèles d’autres religions, issus des flux migratoires qui déferlent actuellement sur l’Europe, en provenance d’Asie et d’Afrique, et qui naissent, grandissent et vont à l’école en Grèce.
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