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Article publié dans la revue Istina, 2022/1.
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Résumé : L’auteur se demande jusqu’à quel point les « autres », qui ne parlent pas la même langue et ne partagent pas la même foi, peuvent être considérés comme grecs ou le devenir. Après avoir évoqué la nouveauté de cette question et les facteurs démographiques qui conduisent à la poser, il rappelle que ses ancêtres cohabitaient, sur l’actuel territoire grec et plus largement dans l’ancien Empire ottoman, avec des musulmans, des juifs, des albanophones, des turcophones et des slavophones, puis il évoque les remaniements géopolitiques des XIXe et XXe et plaide pour que son pays sache accueillir comme immigrants des descendants de Romées hétéro-nationaux.
Abstract : The author wonders to what extent « others », who do not speak the same language and do not share the same faith, can be considered Greek or become so. After discussing the novelty of this question and the demographic factors that lead to it being asked, he recalls that his ancestors cohabited on present-day Greek territory and more broadly in the former Ottoman Empire with Muslims, Jews, Albanians, Turkic and Slavic speakers, then he evokes the geopolitical reorganizations of the 19th and 20th centuries and pleads for his country to know how to welcome hetero-national descendants of Romioi as immigrants.
Auteur : Professeur émérite de géopolitique à l’Université Panthéon-Sorbonne et représentant permanent de la Grèce auprès de l’OCDE.
Extrait de l’article : Maintenant que les identités idéologiques – schématiquement, le communisme et le libéralisme – sont affaiblies, il reste deux orientations possibles : le nationalisme, qui demeure, bien qu’émoussé par la mondialisation, et l’identité religieuse, qui réapparaît, souvent de manière violente et fortement politisée. Dans notre pays, nous avons réussi à faire coexister les deux identités, avec, de part et d’autre, des compromis inévitables. Cette synthèse a conféré une résilience considérable à notre société et rend aujourd’hui plus aisée la transition vers de nouvelles réalités. Si, comme cela s’est déjà produit, notre pays accueille comme immigrants des descendants de Romées hétéro-nationaux, le processus d’intégration s’en trouvera résolument facilité.
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