« Pour la vie du monde. Vers un éthos social de l’Église orthodoxe ». Une réaction protestante – Karsten LEHMKÜHLER

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Article publié dans la revue Istina, 2020/4.
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Description

Résumé : Reconnaissant que ce texte est « de grande importance », l’auteur en offre un commentaire suivi, en relevant sa proximité ou ses divergences avec la perspective des réformateurs et des documents protestants récents. Il y souligne l’importance de la question des droits de l’Homme et des réflexions proposées concernant les dialogues œcuméniques et interreligieux, mais aussi quelques silences comme l’absence de réflexion sur les nouvelles formes de conjugalité et de parentalité.

Abstract : Recognizing that this text is “of great importance”, the author offers a continuous commentary, noting both its proximity to, and its divergences from the perspective of the Reformers and recent Protestant documents. He highlights the importance of the question of human rights and of the reflections offered on ecumenical and interfaith dialogues, but also draws attention to oversights, such as the absence of reflection on new forms of conjugality and parenthood.

Auteur : Professeur à la faculté de théologie protestante, université de Strasbourg.

Extrait de l’article : La sexualité, « dimension innée de la personnalité humaine », est « une union intime du corps, de l’âme et de l’esprit, sanctifiée par le mariage sacré » (§ 18) ; les auteurs ajoutent que les « chrétiens sont appelés à vivre une continence sexuelle, à l’intérieur comme à l’extérieur du mariage, précisément en raison du caractère sacré de la vie sexuelle dans l’ordre du créé » (§ 19). On peut se demander pourquoi la joie et le plaisir de la sexualité en tant que don naturel ne sont pas explicitement mentionnés ici, étant donné que la Bible en parle à plusieurs endroits, et notamment face à certaines tendances historiques de la théologie chrétienne qui voyaient dans la sexualité une source ou une manifestation du péché.

[…]

Il faudrait aussi clarifier la mention de l’adjectif « sacré » dans ce contexte : s’agit-il d’un domaine qui s’oppose au profane, faisant ainsi de la sexualité un phénomène quasi divin ? ou le terme sert-il simplement à souligner l’importance d’un domaine de la vie humaine qui, pour pouvoir bien se développer, doit être protégé ?

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