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Résumé : Après avoir proposé un diagnostic critique, situant la non-réception des accords œcuméniques dans le phénomène plus large de flottement des identités et soulignant le caractère inactuel des questions discutées, l’A. envisage la manière de les reprendre autrement en montrant, à l’aide de quelques exemples, comment les énoncés des partenaires ont répondu différemment aux mêmes questions. Il conclut sur l’absence de consensus quant au but visé par les dialogues ou à la figure de l’Église à promouvoir, en invitant à penser ce qu’on entend ici par « communion », le jeu des différences possibles et ses régulations.
Abstract : Having offered a critical diagnosis which situated the non-reception of ecumenical agreements within the larger phenomenon of fluctuating identities, and noting that questions raised for discussion had little to do with contemporary concerns, the author sees a different way of dealing with them : he uses several examples to show how the statements of the various partners answered the same questions differently. His conclusion : given that there is no consensus concerning either the goal of dialogues undertaken or of the vision of Church to be fostered, he invites the reader to consider what exactly is meant by « communion » when one considers the interface of possible differences and their resolution.
Auteur : Université de Lausanne.
Extrait de l’article : Touchant les accords doctrinaux de type œcuménique, il y a plus grave encore, me semble-t-il. C’est la conscience, sourde, du caractère décalé et inactuel des questions discutées et travaillées. Ce ne sont, en effet, pas tant les résultats qui font problème que la formulation des questions, trop déterminée par un héritage et des conflits datés. On sent qu’on est ailleurs, et les enjeux de ce qui est discuté ne mobilisent plus.
J’esquisse une seule note pour l’illustrer. Elle touche la référence trinitaire, très présente dans les textes œcuméniques. Spontanément, dans nos Églises, à la base j’entends, on ne la comprend pas. Parfois – et c’est plutôt pire –, on la comprend fautivement, comme si elle cachait un trithéisme (Karl Rahner l’avait pointé) ou alors une équivalence des instances Père, Fils, Esprit (ainsi dans l’évangélisme). Je tiens pour ma part qu’avec la construction trinitaire des premiers siècles s’est joué un point décisif pour ce que le christianisme pouvait comprendre et valider, de lui-même et de ce qui le tenait. Mais les coordonnées du débat, donc des formulations retenues (unité d’essence et triplicité subsistante des personnes ou hypostases), sont de bout en bout celles du moment socioculturel de l’Antiquité tardive. Il convient assurément d’en ressaisir les enjeux, mais on ne pourra le faire qu’en en historicisant la problématique et, du coup, en en traduisant les termes, voire en les réélaborant entièrement.
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