L’Église apostolique de l’Orient : de la rupture au rétablissement de la communion avec Rome – Philippe KHOSHABA

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Article publié dans la revue Istina, 2020/3.
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Description

Résumé : Après avoir rappelé quelques données historiques sur le christianisme de la tradition assyro-chaldéenne, l’auteur expose quelques traits de la spécificité de sa christologie, dans son élaboration patristique et sa formulation synodale du Ve au VIIe siècle, notamment sous l’influence de Mar Babaï le Grand, puis il présente les acquis des dialogues menés par l’Église de l’Orient avec l’Église catholique, en particulier l’accord christologique de 1994.

Abstract : After recalling some historical data on the Assyrian-Chaldean Christian tradition, the author exposes some features of the specificity of its Christology, in its patristic elaboration and in its synodal formulation from the 5th to the 7th centuries, notably under the influence of Mar Babai the Great. Then he presents the gains of the dialogues led by the Church of the East with the Catholic Church, in particular the Christological agreement of 1994.

Auteur : Docteur en théologie, Philippe Khoshaba est dominicain et réside actuellement à Bagdad (Irak). Cet article reprend des éléments de sa thèse « De Mar Babaï le Grand à Mar Denkha IV : la déclaration christologique commune assyro-catholique de 1994 », soutenue à l’université de Strasbourg, en juillet 2017, sous la direction de M. Deneken.

Extrait de l’article : Le problème mariologique est au cœur de la question christologique assyrienne. Condamner ou accepter le titre de Θεοτόκος relève assurément de la compréhension accordée à l’unité du sujet en Christ. Cette question est tout d’abord à l’origine du scandale œcuménique de Nestorius, puis de la position prise par l’Église perse, à savoir de préférer le titre de Χριστοτόκος à celui de Θεοτόκος. La difficulté de la communication des idiomes chez les théologiens assyro-antiochiens oblige ceux-ci à opter pour le titre de « Mère du Christ » qui souligne à la fois les deux natures unies dans l’unique personne de la filiation.

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