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Résumé : L’auteur cherche à préciser l’identité de son Église en analysant sept points abordés lors des dialogues internationaux ou régionaux la concernant : la condamnation de l’uniatisme, l’interprétation de l’Union de Brest, la notion de « patrimoine kiévien », le mouvement patriarcal, la manifestation de cette identité dans la liturgie et la théologie, la mentalité du peuple de Dieu et le rapport à l’évêque de Rome.
Abstract : The author seeks to clarify the identity of his Church by analyzing seven points raised during international or regional dialogues concerning it : the condemnation of Uniatism, the interpretation of the Union of Brest, the notion of “Kyivian heritage”, the patriarchal movement, the manifestation of this identity in liturgy and theology, the mentality of the people of God, and the Church’s relationship to the Bishop of Rome.
Auteur : Prêtre de l’Église gréco-catholique ukrainienne. Doctorant à l’Institut catholique de Paris. Cet article est issu d’un mémoire de Master, soutenu en juin 2018, qui fut préparé sous la direction du P. L. Villemin, puis du P. N. Kazarian.
Extrait de l’article : Le primat de l’Église gréco-catholique ukrainienne [ÉGCU], l’archevêque majeur Sviatoslav Chevtchouk de Kiev et de Galicie, l’a critiquée pour deux raisons : 1) le § 5 contient une erreur historique, car de 1439 à 1453, à la suite du concile œcuménique à Florence, il y eut une communion eucharistique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe (excepté la métropole de Moscou) ; 2) le § 25, ci-dessus cité, utilise à propos des Églises gréco-catholiques l’expression « communautés ecclésiales », c’est-à-dire la même que celle employée par le Saint-Siège pour désigner les protestants.
Cette réaction montre que l’ÉGCU ne perçoit pas le dialogue catholique – orthodoxe sur l’uniatisme comme la recherche de la vérité ecclésiale sur les Églises catholiques orientales, mais plutôt comme des tentatives communes de l’Église catholique et l’Église orthodoxe d’améliorer leurs relations par le moyen d’accords incorporant de nombreux buts non ecclésiaux. C’est pourquoi les résultats de ce dialogue, perçus comme mettant en doute sa dignité ecclésiale ainsi que son statut d’Église particulière, n’ont pas été intégrés dans l’ecclésiologie de l’ÉGCU. En revanche, il faut aussi reconnaître que cette dernière n’a pas profité des avantages de la déclaration de Balamand, dont certains pourraient être utiles au renforcement de son identité ecclésiale.