• Le dernier fascicule de la revue Istina rassemble un ensemble de contributions provenant de la session de l’Académie internationale des sciences religieuses à Bologne en mars 2019.

    Des théologiens provenant de trois grandes traditions chrétiennes ont réfléchi à l’avenir de l’œcuménisme à partir d’une même question : « À la lumière des convergences déjà obtenues dans les dialogues, qu’est-ce que mon Église s’abstient de changer ou réformer chez elle dès maintenant, alors qu’elle le pourrait et le devrait ? ».

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les voyages du pape François en Bulgarie, Macédoine du Nord et Roumanie, où les observateurs ont noté avec tristesse l’absence de prière commune dans les cathédrales orthodoxes, ce numéro rappelle aussi les piétinements de l’œcuménisme institutionnel aujourd’hui.

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  • Une commission théologique trilatérale a permis aux catholiques, aux luthériens et aux mennonites de dialoguer sur le baptême. Son document Le baptême et l’incorporation dans le Corps du Christ, l’Église est analysé dans Istina.

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  • Dans les dernières années, le paysage confessionnel s’est modifié en France ; notamment avec la création d’une nouvelle Église protestante, regroupant luthériens et réformés. Ce n’est pas tous les jours que deux familles ecclésiales s’unissent. Istina a donc souhaité faire écho à cet événement œcuménique en consacrant un fascicule à la Déclaration de foi que l’Église protestante unie a adoptée lors de son synode 2017.

    Katharina Schächl et Pierre Bühler, qui ont tenu la plume, rendent compte de ce processus complexe d’écriture, expliquent les choix qui ont été opérés dans les formulations, et précisent la fonction que ce texte doit jouer dans la vie de l’Église.

    Ensuite Brigitte Cholvy, professeure de théologie à l’Institut catholique de Paris, fait une lecture « résolument positive » de la Déclaration, en analysant ce qui y est affirmé et ce qui n’y est pas explicitement présent.

    Enfin Gordon Margery, coprésident des Conversations catholiques – évangéliques, propose le regard du théologien évangélique sur la Déclaration, en la comparant à des confessions de foi utilisées dans les Églises de sa tradition : « d’une manière bienveillante », il décèle ici ou là des ambiguïtés ou s’étonne de certains silences.

    Comme à l’habitude, ce numéro d’Istina recueille des documents importants pour les relations interconfessionnelles (la question de l’hospitalité eucharistique en Allemagne ; celle de l’autocéphalie en Ukraine…), et s’achève par une vingtaine de recensions d’ouvrages parus récemment.

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