• Depuis son indépendance en 1991, l’Ukraine cherche son identité, entre une Europe en crise et son puissant voisin russe. Les événements politiques de 2013-2014 ne sont qu’un aspect de cette quête dont la composante religieuse est apparue au-devant de l’actualité avec la décision du patriarcat de Constantinople d’accorder l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine et la rupture de communion déclarée par le patriarcat de Moscou qui en a résulté.

    C’est à la diversité chrétienne en Ukraine qu’est consacrée cette livraison d’Istina. Après un panorama du paysage religieux ukrainien actuel, un deuxième article sur la situation de l’orthodoxie pose d’importantes questions ecclésiologiques. Le troisième article traite du protestantisme et des défis missionnaires que les communautés entendent relever.

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les remous qui affectent l’orthodoxie en Europe, ce numéro rappelle que si « les murs de séparation entre les confessions chrétiennes ne montent pas jusqu’au ciel », leurs tensions internes créent aussi des barrières qui affectent grandement leur mission dans un monde où il y en a trop !

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  • Dans les dernières années, le paysage confessionnel s’est modifié en France ; notamment avec la création d’une nouvelle Église protestante, regroupant luthériens et réformés. Ce n’est pas tous les jours que deux familles ecclésiales s’unissent. Istina a donc souhaité faire écho à cet événement œcuménique en consacrant un fascicule à la Déclaration de foi que l’Église protestante unie a adoptée lors de son synode 2017.

    Katharina Schächl et Pierre Bühler, qui ont tenu la plume, rendent compte de ce processus complexe d’écriture, expliquent les choix qui ont été opérés dans les formulations, et précisent la fonction que ce texte doit jouer dans la vie de l’Église.

    Ensuite Brigitte Cholvy, professeure de théologie à l’Institut catholique de Paris, fait une lecture « résolument positive » de la Déclaration, en analysant ce qui y est affirmé et ce qui n’y est pas explicitement présent.

    Enfin Gordon Margery, coprésident des Conversations catholiques – évangéliques, propose le regard du théologien évangélique sur la Déclaration, en la comparant à des confessions de foi utilisées dans les Églises de sa tradition : « d’une manière bienveillante », il décèle ici ou là des ambiguïtés ou s’étonne de certains silences.

    Comme à l’habitude, ce numéro d’Istina recueille des documents importants pour les relations interconfessionnelles (la question de l’hospitalité eucharistique en Allemagne ; celle de l’autocéphalie en Ukraine…), et s’achève par une vingtaine de recensions d’ouvrages parus récemment.

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  • En juin 2018, le pape François a reçu, pour la première fois, la visite d’une délégation de l’Organisation des Églises d’institution africaine. Ces communautés illustrent bien deux transformations majeures du paysage religieux actuel : la place nouvelle de l’Afrique dans le christianisme mondial, avec 621 millions de disciples du Christ, et la poussée des communautés indépendantes.

    Ce numéro d’Istina s’arrête sur les Églises de sensibilité pentecôtiste qui contribuent le plus à la croissance du christianisme africain. Tout en soulignant leur diversité et leur essor, les trois contributions rassemblées relèvent un point commun : leur vision du monde marquée par la place des esprits et le combat qu’elles veulent mener contre des forces occultes. Elles portent aussi des regards contrastés sur le rôle joué par ce type de communautés sur un continent en quête de stabilité politique et de développement économique.

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  • Les questions éthiques sont sans aucun doute l’un des domaines dans lesquels le dialogue est le plus difficile entre les confessions chrétiennes. Le numéro 2018/2 de la revue Istina aborde l’exemple des questions posées par la médecine reproductive, qui sont au cœur d’un important débat de société, à partir d’un document de la Communion d’Églises protestantes en Europe (une centaine d’Églises luthériennes, réformées et méthodistes).

    Après une présentation de son contenu sont proposées des réflexions critiques de spécialistes catholique, protestant évangélique et orthodoxe. Elles reflètent bien les clivages confessionnels qui portent tant sur les fondements épistémologiques du discernement que sur la valeur accordée à l’embryon humain et les conséquences qui en découlent.

    Ce numéro voudrait contribuer à une meilleure écoute mutuelle des confessions chrétiennes et faire entendre le questionnement dont elles sont porteuses dans leurs diversités.

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