• Les questions écologiques, qui s’imposent plus que jamais comme un défi majeur pour notre temps, sont peut-être l’un des lieux où des chrétiens soucieux d’unité parviennent aujourd’hui à “cheminer ensemble” et à faire entendre leur voix. Les discours théologiques des Églises intègrent de plus en plus la dimension environnementale ; trois articles de ce numéro d’Istina s’en font l’écho.

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  • Tout au long de l’histoire, les saints – leur proclamation, leur commémoration, leur vénération, leur intercession – n’ont cessé de diviser les Églises chrétiennes. Trois articles de ce numéro d’Istina passent en revue les questions qui fâchent, en montrant aussi comment les dialogues œcuméniques actuels explorent des voies pour une compréhension commune de la sainteté, vocation commune à tous les baptisé·e·s.

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  • Au cours du 20e siècle les Églises luthéro-réformées ont progressivement ordonné des chrétiennes au pastorat. Les anglicans ont fait de même pour le diaconat, le presbytérat et l’épiscopat. Dans les Églises évangéliques et pentecôtistes, les choix varient et la réflexion se poursuit sur les ministères féminins.

    Dans les Églises orientales, orthodoxes et catholiques, les discussions portent notamment sur l’accès des baptisées au diaconat : de manière rétrospective (quels ont été le rôle et le statut ecclésial des diaconesses au premier millénaire ?) mais aussi de façon prospective : à quels besoins pastoraux le rétablissement d’un ministère diaconal féminin répondrait-il ? Trois articles de ce fascicule permettent de faire le point.

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  • Taille de ce pays-continent, immigrations anciennes ou récentes, organisation peu centralisée, spécificités des relations Église / État, infinie diversité de sa mosaïque confessionnelle… tant de facteurs rendent les relations interconfessionnelles aux États-Unis originales et même uniques. Ce numéro d’Istina veut apporter les décryptages nécessaires à l’observateur européen.

    En raison de l’influence du christianisme américain, et de la contribution de ses dialogues théologiques bilatéraux au mouvement œcuménique international, il est important de comprendre les évolutions de l’œcuménisme aux États-Unis.

    Quatre regards – méthodiste, catholique, orthodoxe et pentecôtiste – sont proposés dans ce numéro.

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  • À l’occasion du bicentenaire du soulèvement national, un tournant décisif pour la nation grecque, des théologiens s’interrogent sur la « grécité » et les défis à relever dans les prochaines décennies – déclin démographique et immigration, multiculturalisme et diversification religieuse, sécularisation – et les scénarios d’avenir : retour à un passé idéalisé et repli identitaire (autarcie, rejet de l’œcuménisme) ? modèle inventif de relations entre Église orthodoxe et État ?

    Ce numéro d’Istina reproduit douze contributions de spécialistes, parmi lesquelles une analyse de Pantelis Kalaitzidis sur les principaux enjeux d’une séparation de l’Église et de l’État en Grèce.

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  • La division des Églises reste marquée par des divergences sur des questions éthiques. Pour œuvrer à l’unité chrétienne, il faut donc comprendre pourquoi des Églises prennent des décisions différentes dans le domaine moral.

    Un récent document d’étude de Foi et Constitution (Conseil œcuménique des Églises) décortique le processus mis en œuvre par les Églises pour prendre une décision éthique (dans le domaine de l’économie, de la politique, de la sexualité, etc) : qu’est-ce qui fait autorité ? qui décide ?

    Il se conclut par une recommandation déontologique pour la suite du dialogue œcuménique – la présomption de sincérité : sans nécessairement accepter les conclusions du discernement moral d’une autre Église, considérer toujours qu’elle a cherché honnêtement la volonté de Dieu.

    Ce numéro d’Istina inclut :

    – la traduction française du document d’étude de la Commission Foi et Constitution.
    – des analyses de la professeure Myriam Wijlens (Univ. d’Erfurt), membre catholique de Foi et Constitution.

    En matière morale, comment comprendre les différences dans le temps (quand la doctrine évolue) et dans l’espace (entre des Églises locales d’une même famille, en différents contextes géographiques) ?

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  • En 2013, la Commission Foi et Constitution proposait une « vision commune » de l’Église. De nombreuses réactions à ce texte ont été reçues.

    Ce numéro d’Istina propose :
    – Un document de synthèse des réponses, publié en traduction française.
    – Des analyses d’Ellen K. Wondra, professeure émérite de théologie à Chicago : sur l’autorité et la représentativité des réponses apportées, et les questions méthodologiques et ecclésiologiques qu’elles soulèvent.

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  • Alors qu’un répertoire musical commun aux différentes traditions chrétiennes est en voie de constitution, que des chorales œcuméniques se rassemblent et que certains chants comme ceux de Taizé ou d’Hillsong connaissent un rayonnement important, la musique fait-elle réellement franchir les frontières confessionnelles ? Des réponses dans le dernier numéro de la revue Istina.

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  • Une commission théologique trilatérale a permis aux catholiques, aux luthériens et aux mennonites de dialoguer sur le baptême. Son document Le baptême et l’incorporation dans le Corps du Christ, l’Église est analysé dans Istina.

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  • En 2020, le patriarcat de Constantinople a publié un document théologique d’éthique sociale intitulé : « Pour la vie du monde. Vers un éthos social de l’Église orthodoxe ».

    Dans le fascicule 2020/4 de la revue Istina, vous en trouverez une présentation par un théologien orthodoxe, puis deux analyses, par un moraliste catholique et un éthicien protestant, qui partagent leurs enthousiasmes et étonnements.

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  • On affirme parfois que les générations actuelles – et les jeunes prêtres catholiques en particulier – auraient un intérêt moindre pour les questions œcuméniques. Assurément le dernier fascicule d’Istina vient infirmer cette opinion. Les articles qui y sont réunis sont issus de quatre mémoires soutenus récemment dans des facultés de théologie francophones. Avec perspicacité, d’encore jeunes théologiens y traitent de dossiers œcuméniques importants, en explorant des pistes nouvelles…

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  • Comment restaurer la communion entre les Églises ?

    Deux Églises peuvent-elles écrire ensemble l’histoire ?

    Le dialogue peut-il se concentrer sur une seule relation bilatérale ?

    Au service de la communion :

    – un document du Groupe de travail catholique – orthodoxe Saint-Irénée, publié en traduction française et présenté par deux théologiens catholiques dans le numéro 2019/4 de la revue Istina ;
    – un texte commenté par trois théologiens – orthodoxe, luthérien et anglican – dans le fascicule d’Istina, 2020/1.

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  • Au service de la communion. Primauté et synodalité

    Un document du Groupe Saint-Irénée, publié en traduction française, qui intéressera tous les acteurs du mouvement œcuménique, bien au-delà des relations entre catholiques et orthodoxes.

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  • Deuxième volet consacré à l’avenir de l’œcuménisme, le dernier numéro de la revue Istina propose des points de vue et des documents sur l’éveil des milieux pentecôtistes-charismatiques à la quête de l’unité chrétienne.

    Le regard des partenaires traditionnels du mouvement œcuménique tient-il suffisamment compte de l’essor phénoménal de communautés et réseaux plus récents désignés comme « pentecôtistes » ?

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  • Le dernier fascicule de la revue Istina rassemble un ensemble de contributions provenant de la session de l’Académie internationale des sciences religieuses à Bologne en mars 2019.

    Des théologiens provenant de trois grandes traditions chrétiennes ont réfléchi à l’avenir de l’œcuménisme à partir d’une même question : « À la lumière des convergences déjà obtenues dans les dialogues, qu’est-ce que mon Église s’abstient de changer ou réformer chez elle dès maintenant, alors qu’elle le pourrait et le devrait ? ».

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les voyages du pape François en Bulgarie, Macédoine du Nord et Roumanie, où les observateurs ont noté avec tristesse l’absence de prière commune dans les cathédrales orthodoxes, ce numéro rappelle aussi les piétinements de l’œcuménisme institutionnel aujourd’hui.

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  • Depuis son indépendance en 1991, l’Ukraine cherche son identité, entre une Europe en crise et son puissant voisin russe. Les événements politiques de 2013-2014 ne sont qu’un aspect de cette quête dont la composante religieuse est apparue au-devant de l’actualité avec la décision du patriarcat de Constantinople d’accorder l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine et la rupture de communion déclarée par le patriarcat de Moscou qui en a résulté.

    C’est à la diversité chrétienne en Ukraine qu’est consacrée cette livraison d’Istina. Après un panorama du paysage religieux ukrainien actuel, un deuxième article sur la situation de l’orthodoxie pose d’importantes questions ecclésiologiques. Le troisième article traite du protestantisme et des défis missionnaires que les communautés entendent relever.

    Avec de nombreux documents illustrant notamment les remous qui affectent l’orthodoxie en Europe, ce numéro rappelle que si « les murs de séparation entre les confessions chrétiennes ne montent pas jusqu’au ciel », leurs tensions internes créent aussi des barrières qui affectent grandement leur mission dans un monde où il y en a trop !

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  • Dans les dernières années, le paysage confessionnel s’est modifié en France ; notamment avec la création d’une nouvelle Église protestante, regroupant luthériens et réformés. Ce n’est pas tous les jours que deux familles ecclésiales s’unissent. Istina a donc souhaité faire écho à cet événement œcuménique en consacrant un fascicule à la Déclaration de foi que l’Église protestante unie a adoptée lors de son synode 2017.

    Katharina Schächl et Pierre Bühler, qui ont tenu la plume, rendent compte de ce processus complexe d’écriture, expliquent les choix qui ont été opérés dans les formulations, et précisent la fonction que ce texte doit jouer dans la vie de l’Église.

    Ensuite Brigitte Cholvy, professeure de théologie à l’Institut catholique de Paris, fait une lecture « résolument positive » de la Déclaration, en analysant ce qui y est affirmé et ce qui n’y est pas explicitement présent.

    Enfin Gordon Margery, coprésident des Conversations catholiques – évangéliques, propose le regard du théologien évangélique sur la Déclaration, en la comparant à des confessions de foi utilisées dans les Églises de sa tradition : « d’une manière bienveillante », il décèle ici ou là des ambiguïtés ou s’étonne de certains silences.

    Comme à l’habitude, ce numéro d’Istina recueille des documents importants pour les relations interconfessionnelles (la question de l’hospitalité eucharistique en Allemagne ; celle de l’autocéphalie en Ukraine…), et s’achève par une vingtaine de recensions d’ouvrages parus récemment.

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  • En juin 2018, le pape François a reçu, pour la première fois, la visite d’une délégation de l’Organisation des Églises d’institution africaine. Ces communautés illustrent bien deux transformations majeures du paysage religieux actuel : la place nouvelle de l’Afrique dans le christianisme mondial, avec 621 millions de disciples du Christ, et la poussée des communautés indépendantes.

    Ce numéro d’Istina s’arrête sur les Églises de sensibilité pentecôtiste qui contribuent le plus à la croissance du christianisme africain. Tout en soulignant leur diversité et leur essor, les trois contributions rassemblées relèvent un point commun : leur vision du monde marquée par la place des esprits et le combat qu’elles veulent mener contre des forces occultes. Elles portent aussi des regards contrastés sur le rôle joué par ce type de communautés sur un continent en quête de stabilité politique et de développement économique.

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  • Les questions éthiques sont sans aucun doute l’un des domaines dans lesquels le dialogue est le plus difficile entre les confessions chrétiennes. Le numéro 2018/2 de la revue Istina aborde l’exemple des questions posées par la médecine reproductive, qui sont au cœur d’un important débat de société, à partir d’un document de la Communion d’Églises protestantes en Europe (une centaine d’Églises luthériennes, réformées et méthodistes).

    Après une présentation de son contenu sont proposées des réflexions critiques de spécialistes catholique, protestant évangélique et orthodoxe. Elles reflètent bien les clivages confessionnels qui portent tant sur les fondements épistémologiques du discernement que sur la valeur accordée à l’embryon humain et les conséquences qui en découlent.

    Ce numéro voudrait contribuer à une meilleure écoute mutuelle des confessions chrétiennes et faire entendre le questionnement dont elles sont porteuses dans leurs diversités.

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